Tu t’en viens-tu avec ton char ?

 

Le côté financier est maintenant quasi bouclé, il est temps de passer à la tâche suivante de ma liste : obtenir le droit de conduire au Canada !

 

La réglementation est claire sur le sujet : le permis de conduire français n’est valable que quelques mois après l’arrivée au Canada. Dans la réalité, cela semble plus flou si l’on en croit les retours d’expériences de PVTistes ou d’expatriés, ou même si je me reporte à mon expérience montréalaise d’il y a 7 ans. Avec mon permis de conduire français, j’ai pu louer une voiture quand je le voulais, peu importe la date du visa d’entrée sur le territoire puisque cette dernière n’a pas été vérifiée une seule fois par les loueurs de véhicules.

Ce que j’ai néanmoins retenu :

  • Je souhaite louer une auto : c’est quand même mieux (même si pas obligatoire pendant les quatre premiers mois) d’avoir un permis de conduire international. Il est valable trois ans à partir de sa date de délivrance.
  • Je désire posséder mon propre char : il faudra que je fasse un échange de permis : je donne mon permis français, contre un permis yukonnais.

Oui mais voilà, je ne sais pas encore si j’achèterai une voiture (du moins, sûrement pas pendant mes sept premiers mois chez Alayuk Aventures). Alors, moi qui préfère être en règle administrativement, je me lance dans les démarches d’obtention du permis international de conduire (ou PIC pour les intimes). En cherchant la procédure, je tombe sur le site d’Hélène, PVTiste néo-zélandaise, originaire de l’Essonne (donc tout comme moi pour ceux qui ne le savent pas), où elle y raconte son expérience de la Préfecture d’Évry.

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Et sur le papier, rien de plus simple. Il suffit de remplir un formulaire de demande (le cerfa n° 14881*01), et de fournir deux photos d’identité, un justificatif de domicile, une copie de sa pièce d’identité (ou de son passeport) et une de son permis de conduire. Deux choix alors : se rendre directement en Préfecture, avec l’original de la CNI et du permis de conduire, et ressortir avec son livret ; ou procéder par correspondance et dans ce cas, joindre des enveloppes affranchies en recommandé avec avis de réception.

Choix cornélien entre l’attente à la Préfecture ou à la Poste… J’opte pour la première solution et, avant de me déplacer, je vérifie sur le site service-public.fr les heures d’ouverture. Il y est précisé : 9h-16h (accueil général).

Je me pointe donc comme une fleur le 30 juin vers 15h et me retrouve devant un guichet fermé : le service des permis de conduire n’est en réalité ouvert que le matin !! L’info aurait pu être mentionnée sur le site… m’enfin bon, je ne m’avoue pas vaincue pour autant et retente l’expérience le lendemain matin.

J’arrive dans la file à 10h25. Après quelques minutes d’attente, je suis reçue par une première guichetière qui vérifie que le dossier de demande est complet et conforme à leurs attentes. Même si j’ai revérifié trente-six mille fois la liste des documents à fournir, un petit coup de stress monte car je n’ai pas envie de revenir une troisième fois. Tout est bien en règle, ce qui me permet d’obtenir mon billet magique !

Il est 10h35, j’ai le ticket B455 et le dernier numéro appelé est le B438. Y’a plus qu’à patienter…

Je me plonge dans mon bouquin, mais levant la tête à chaque bip d’appel, je n’arrive pas vraiment à suivre l’intrigue. Passées dix minutes d’attente, je n’entends plus les signaux sonores et avance bien dans ma lecture.

À 11h10, je suis étonnée de voir mon chiffre s’afficher ! J’avais l’impression d’avoir levé la tête à peine une minute avant et que le numéro en cours de traitement était le B452. Ni une, ni deux, me voilà devant une deuxième guichetière qui, en huit minutes chrono, me délivre mon PIC ! Yeah !

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Noumen veille aux grains. Il sait bien que ce n’est pas en voiture que je vais le plus me déplacer !…

J’avance doucement mais surement !

Départ dans moins de deux mois : vais-je avoir le temps de faire tout ce qu’il reste à organiser ? Sans stress, je sélectionne la prochaine étape paperasserie : souscrire mon assurance santé.

 

« Délaisse les grandes routes, prends les sentiers », Pythagore.

 

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