Je sais à présent quand partir. À moi la jungle des sites « comparateurs de prix » !

Je me rends vite compte que dénicher le billet idéal n’est pas seulement une question d’argent. Pour moi commence un vrai casse-tête pour savoir quel itinéraire emprunter pour me rendre jusque Whitehorse. Et oui, il n’existe aucun vol direct depuis Paris, ce qui ne m’arrange pas vraiment avec mes angoisses de l’avion… Qui dit deux vols, dit deux décollages et donc deux fois plus de moiteur dans les mains et de cœur qui s’accélère.

La question essentielle est de savoir où faire mon (ou mes) escale(s). Europe ? Etats-Unis ? Canada ? Je compare et recompare toutes les possibilités, et c’est à s’arracher les cheveux tellement il y en a. Après une longue concertation avec moi-même, trois critères ressortent pour choisir le meilleur trajet :

1. Aller droit à l’essentiel : j’aurai le temps d’aller voir les potes du Québec plus tard pendant mon PVT.
2. Minimiser le temps de parcours : exit le Paris-Reykjavík-Montréal-Whitehorse !
3. Eviter d’exploser mon budget dès la première dépense « obligatoire ».

Après maintes recherches, à différentes heures de la journée (et de la nuit !), depuis différents PC, je pense avoir trouvé ce qu’il me convenait : un vol Paris-Whitehorse via Francfort avec Lufthansa puis Condor Airlines.

Si la première compagnie m’est « familière », je n’avais encore jamais entendu parler de la seconde… Débute alors une recherche poussée sur le net pour trouver des avis sur leurs vols. Les premiers résultats ne m’inspirent guère confiance : beaucoup de reproches sur cette compagnie low cost allemande. En fouillant de plus près, ce sont essentiellement des remarques sur le confort du vol, et non sur la qualité des pilotes donc tout va bien ! Il n’y aurait pas assez de place pour les jambes, et les films et certaines boissons seraient en supplément (en somme, comme sur toutes les compagnies low cost).

Mais il est vrai que, pour plus de neuf heures de vol, le sujet est sensible… Après une étude approfondie du site internet de la compagnie aérienne, je peux comparer les avantages de chaque classe ; et en fouinant mieux, j’arrive à dénicher des avis positifs, ce qui me rassure !

C’est décidé, le 16 juin, je me lance ! Je réserve mon billet en Premium Class pour plus de confort et aussi pour pouvoir apporter plus de bagages. En effet, pour une différence de prix relativement faible, j’aurai plus de place pour mes jambes ; car même si j’en ai de lilliputiennes, j’ai besoin d’espace !!

Le décollage est fixé au 18 septembre. Excitée et pressée d’y être, mais aussi stressée par la quantité de choses qu’il me reste à préparer avant mon départ…

Et la première « vraie » difficulté se présente. Je reçois ma confirmation de billet : la Premium Class ne s’applique que sur le vol Condor Airlines ; je peux donc oublier ma valise à 32 kg sans supplément… Bon, ce n’est pas si grave, mais il va quand même falloir que je trouve une solution !!

Enfin bref, avec l’achat du billet d’avion, mon projet prend vie. Je dois maintenant gérer toute la paperasserie nécessaire avant de quitter mon pays natal. Mon côté organisationnel prend le dessus : je dois procéder par étape et établir une liste !

La tâche la plus importante selon moi : trouver la meilleure banque pour limiter les frais à l’étranger.

« On ne va jamais aussi loin que lorsque l’on ne sait pas où l’on va », Christophe Colomb.